Arthrose du poignet : Traitement
Traitement médical
Le premier traitement à mettre en place est un traitement antalgique associé à une orthèse (attelle réalisée sur mesure).
Des infiltrations de corticoïdes radio ou écho guidées peuvent également être proposées.
Traitement Chirurgical
En cas d’échec du traitement médical, la chirurgie peut être indiquée.
Différentes techniques chirurgicales sont à la disposition du chirurgien en fonction des situations cliniques :
- La dénervation du poignet est l’intervention la moins agressive; elle ne touche pas à l’os et n’a pour but que de limiter la douleur en sectionnant les différents nerfs qui la transmette. Elle ne permet pas de stopper l’évolution arthrosique. Elle permet de temporiser et de gagner du temps avant d’envisager une intervention plus lourde. Son inconvénient principal est son efficacité variable sur la douleur (soulagement dans 50 à 90% des cas) et dans le temps.
- La résection de la première rangée des os du carpe est une intervention
qui permet de préserver une bonne mobilité du poignet tout en limitant les douleurs mais entrainant une perte de force. Elle est à réserver aux cas où l’arthrose est modérée, respectant encore le radius et une partie des os du carpe.
- L’arthrodèse partielle du carpe (arthrodèse des 4 os par exemple) a pour but également
de limiter les douleurs au prix d’une diminution des mouvements du poignet et de la force. Elle bloque certaines articulations du poignet notamment les articulations atteintes par l’arthrose.
- La prothèse partielle ou totale du poignet peut permettre de limiter les douleurs tout en gardant le maximum de mobilité. La mise en place de ces prothèses entraine une surveillance et un suivi régulier par votre chirurgien. Une reprise chirurgicale est toujours possible.
- L’arthrodèse totale du poignet est à réserver aux cas les plus sévères, lorsque tous les interlignes articulaires du poignet sont atteints et où aucune autre solution précédente n’est possible. Seule la mobilité des doigts est alors conservée.
Ces interventions sont le plus souvent réalisées sous anesthésie locorégionale en hospitalisation d’au moins une nuit de manière à pouvoir gérer la douleur post-opératoire qui peut être importante. Le patient sort généralement le lendemain de l’intervention avec des soins infirmiers à domicile.
Dernière mise à jour faite le : 03/06/2015